• La fin de l'automne approche, et certains travaux devaient être terminés. C'est chose faite...ou presque.

    Tout d'abord, nettoyage des derniers massifs, dont la plate-bande dans laquelle est plante le haie. Ensuite, amendement avec un engrais de fond au pied des rosiers et arbustes isolés, mais également dans les massifs qui ne sont pas paillés ( finalement, il y en a de moins en moins ). Je me suis servi d'un engrais organique, et je pense qu'il était essentiellement composé de corne broyée.

    Il me fallait aussi remettre en état le massif de terre de bruyère. J'y avais planté 4 rhododendrons l'an dernier ( ou celle d'avant, je ne sais plus trop ), une santoline ( que j'avais complétement oublié de tailler après la floraison ), un faux cyprès, et une bruyère. Deux des rhodos n'avaient pas survécu, et j'avais donc des espaces vides. J'y ai installé un Hydrangea Sargentiana,

    et trois bruyères blanches ( Erica 'White Perfection' ).

     

    J'en ai profité pour rajouter des copeaux d'écorce de pin.

    L'endroit est désormais net et prêt à attendre le printemps.

    Enfin, j'ai rentré au garage, à l'abri du gel, les plantes les plus frileuses, tel le brugmensia et les lantanas que j'ai déterrés et mis en pot.

    Il me reste une bordure à finir, et l'essentiel sera fait. Je pourrai donc ensuite me plonger dans les livres et revues de jardinage au coin du feu, et observer le froid tomber sur le jardin endormi.


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  • Je n'ai pas passé beaucoup de temps au jardin aujourd'hui, et pourtant pas mal de choses ont été faites. Elles n'étaient pas au programme.

    J'avais projeté de nettoyer le massif accolé à la haie ; désherbage, plantation de bulbes et paillage. Je n'ai pas eu le temps de planter les bulbes, car pendant le nettoyage, j'ai trouvé 3 semis spontanés de la coronille à la floraison parfumée et jaune au printemps. Je les ai donc repiqués dans des pots, espérant obtenir ainsi 3 nouveaux pieds. D'autre part, un népéta était mal placé; je l'ai déterré et divisé en 4 morceaux que j'ai aussitôt replantés sous le rosier Iceberg sur tige. J'ai bien veillé à avoir 4 éclats avec chacun des racines et des tiges.

    Il y a 3 ans, j'avais planté un pied de Lupin 'La Demoiselle', mais elle n'a jamais fleuri. Terre trop calcaire ? Je ne pense pas, mais pencherais plutôt pour un problème d'exposition et d'espace. Le népéta tout proche devait l'étouffer un peu. Cette fois-ci, le népéta n'a pas été exproprié mais le lupin a été replanté dans un petit massif au potager. Cette plante n'aime pas trop être dérangée je crois, mais vu qu'elle ne produisait pas de fleurs, je n'avais plus que cette solution.

    Une fois tout cela fait, la nuit tombante m'a forcé à rendre les armes. Je finirai demain si le temps reste au sec.


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  • Il est toujours conseillé de ne jamais laisser la terre à nue. J'avoue ne pas trop suivre ce principe, en partie à cause de sa difficulté de mise en oeuvre et son coût.

    En effet, il y a bien les tontes de gazon, mais dans un petit jardin, les quantité restent limitées. Les feuilles mortes ? Envolées au premier coup de vent ou "expulsées" des massifs par les merles. Paillettes de lin, cosses de cacao, pouzzolane, etc...sont chers à l'achat. Et vu que je n'ai pas qu'un massif...

    Alors la plupart du temps je sème des annuelles qui occupent le sol entre les vivaces. C'est aussi trés esthétique car cela rajoute des couleurs et donne une impression de grande opulence. Mais je dois bien l'avouer, ce n'est pas la solution idéale si l'on veut un jardin très soigné. L'idéal serait à mes yeux le BRF, mais 1-je n'ai pas ( encore ) de broyeur, et 2-Aurais-je assez de végétaux à broyer pour un paillage le cas échéant ? Ce serait en tous cas un premier pas.

    Mais finalement, j'ai fait ce premier pas cet après-midi en étalant une couche de pouzzolane sur le massif rond au pied du Prunus 'Accolade'. Le massif est petit et sera donc mon "massif-test". Je pourrai ainsi évaluer moi-même la différence, et qui sait...peut-être changerai-je d'avis ?


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  • Comme je l'écrivais il y a quelques jours, j'ai décidé de créer un nouveau massif dans le jardin arière. C'est chose faite. Quel boulot !

    Les nombreuses herbes traçantes m'ont donné du fil à retordre, et la préparation des lieux n'a pas été une partie de plaisir. Heureusement, le motoculteur m'a permis de dégrossir le travail, mais il a encore fallu enlever le maximum de racines à la main, et recommencer une deuxième fois après un petit coup de grelinette. Ensuite, avec la bêche, j'ai délimité des contours aussi nets que possible. Une fois ce travail achevé, plantation des végétaux. Ce massif, de par son emplacement, contenait déjà 3 végétaux bien installés : un buddléia aux fleurs mauves parfumées, un forsythia de bouture, et un cyprés. J'y ai rajouté un rosier Lavender Dream ( floraison violette, remontant, un hybride de rugosa ), un berbéris pourpre dont les couleurs automnales sont superbes, trois buis que je taillerai en boule, une stipa tenuifolia, un autre rosier Vesuvia ( floraison rouge très abondante et très remontante ), des éclats de népéta ( un pied que j'ai ôté d'un autre massif où il était mal placé : il étouffait un rosier Reine des Violettes qui, je le crains, pourrait ne pas s'en remettre ), une imperata cylindrica 'Red Baron' ( qui végétait aussi dans un autre massif; j'espère qu'elle acceptera la transplantation...), une gaura ( que j'avais placée en pot en attendant de savoir quoi en faire ), quelques plants en godets de vivaces achetées récemment ( campanules pyramidalis, asters, rudbeckias ), plus quelques bisannuelles que j'avais semées en été et repiquées en godets ( digitales et echinops ). Pour finir, j'ai installé des bulbes ( ails, tulipes et crocus par groupes de 5 ). Pour la première fois, j'ai choisi également trois eremurus ( aussis appelés Lis 'Queue de Renard' ), mais là, petit problème : je ne connais pas bien ces bulbeuses, et ne sais donc pas trop dans quel sens les mettre en terre, la souche ne ressemblant en rien à celle d'un narcisse ou d'une tulipe. J'ai demandé conseil et attends une réponse salvatrice !

    Un gros boulot donc, mais je suis plutôt satisfait du résultat, et j'espère que mes efforts seront récompensés... RDV au printemps pour voir comment cela évolue. En attendant, voici le massif terminé.

     

    Mais ce n'est pas tout. Depuis quelques temps, je désespérais de réussir à tondre. Les pluies très abondante rendaient l'opération impossible. Qui plus est, les feuilles commençaient à joncher le sol, et le tout faisait très négligé. A la faveur de ce week-end sec ( à défaut d'être ensoleillé ), j'ai enfin pû tondre. Tout ce qui a été ramassé par la tondeuse est allé rejoindre le bac à compost, que j'avais déjà pas mal vidé pour récupérer un compost de qualité.

    Ce soir, le jardin a donc retrouvé un aspect soigné, mais il reste du travail. Il me faut nettoyer un autre massif et y installer quelques bulbes ( je suis un peu "à la bourre" ), couper les fleurs fânées des rosiers ( eh oui, certains fleurissent encore ! ), refaire toutes les bordures des massifs  à la bêche, etc... L'automne, comme le printemps, est une saison où le jardinier n'a pas vraiment le temps de chômer...


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  • Le temps est capricieux, froid et humide en ce moment. Quand je bosse, il fait beau...quand je suis en repos, il pleut. Bon, j'en rajoute un peu, mais l'idée est là.

    Entre deux averses, j'ai commencé à dessiner le contour du nouveau massif à l'arrière de la maison. Il part du cyprès jusqu'au buddléia, et a grosso modo la forme d'un haricot. La terre est très lourde, donc la bêche s'enfonce facilement, mais les ( trop ! ) nombreuses racines traçantes des "mauvaises" herbes collent à la terre, ce qui rend le nettoyage du lieu fastidieux. J'ai donc juste enlevé une bande de terre d'une vingtaine de centimètres tout autour, et ai posé ce que j'ai récupéré sur une bâche, au garage. Je vais laisser sécher tout cela, et j'essaierai ensuite de démêler les racines et la terre ( séche, je l'espère ) pour récupérer cette dernière que je réintégrerai au massif.

    Ce week-end, s'il ne pleut pas, je finirai au motoculteur ( beaucoup plus rapide et moins fatiguant ). Je pourrai alors mettre en place tous les plants en godets qui attendent. Il me reste pas mal de rudbeckias, quelques asters, des digitales, et quelques autres qui ne me reviennent pas en mémoire pour l'instant. Bref, une majorité de plantes à floraison automnale qu'il faudra compléter par des floraisons plus réparties sur l'année.


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