• Tout jardinier passionné de roses aime multiplier ses variétés favorites. Cette opération se fait de la fin de l’été ( fin août ) à l’automne ( novembre ). Parmi les modes de multiplication, le bouturage est l’un des plus accessibles.

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    Certaines variétés réagissent mieux au bouturage ( rosiers anciens, rosiers lianes ) que d’autres ( variétés modernes ). En outre, les roses représentent un commerce, et certaines variétés sont protégées et il est donc normalement interdit de les multiplier. Cela dit, pour un usage privé, rien ne vous empêche d’essayer. Vous pourrez ainsi fleurir votre jardin à moindre coût ou offrir votre « production » à vos amis ou à votre famille. De toutes façons, les vrais amateurs de roses achètent régulièrement de nouvelles variétés qu’ils n’ont pas dans leur jardin, et l’industrie de la reine des fleurs n’est donc pas en danger si vous multipliez une variété de votre jardin de temps en temps.

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    Les méthodes de bouturage peuvent varier légèrement d’une personne à l’autre, et il m’est même arrivé de simplement planter une tige en terre, sans précaution particulière, et d’avoir aujourd’hui des rosiers florifères et en pleine forme.

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    Voici  une méthode que je vous propose pour bouturer les rosiers.

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    1) Fabriquer vos contenants.<o:p></o:p>

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     Les racines des rosiers se développent plus en profondeur qu’en largeur. Il leur faut donc des pots adaptés. De simples bouteilles en plastique feront très bien l’affaire. Coupez le sommet, et percez le fond pour l’écoulement de l’eau. J’utilise pour cela un tournevis chauffé sur le feu de la gazinière, ce qui rend l’opération plus facile et plus rapide.

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    2) Préparation du substrat. <o:p></o:p>

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    Faites un mélange moitié terreau moitié sable de rivière ( que l’on trouve facilement en jardinerie au rayon animalerie sous le nom de « sable de Loire » ).

    Remplissez les bouteilles et tapez-les sur le sol pour tasser le tout. Veillez à laisser environ deux centimètres entre le substrat et le haut des « pots » pour faciliter l’arrosage.

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    3) Taille des boutures<o:p></o:p>

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    Coupez des tiges du rosier à bouturer, et découpez ces tiges en tronçons d’environ 20 cm. Le diamètre doit être équivalent à celui d’un crayon à papier. Les tiges doivent être semi-aoûtées, c’est-à-dire qu’elle doivent avoir commencé à durcir. N’utilisez pas des tiges trop tendres.

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    Coupez la base sous un nœud ( partie légèrement renflée sur la tige d’où de nouvelles pousses partiraient si la tige était laissée en place ). Coupez en biais

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    Coupez le sommet au dessus d’un nœud.

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    Otez toutes les pousses latérales et les épines, et laissez juste 2 à 4 feuilles au sommet. Vous voici maintenant avec un bouture prête à être plantée.

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    4)Préparation de la bouture<o:p></o:p>

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    Placez vos boutures dans un récipient d’eau. Cela va éviter qu’elles ne se dessèchent, et aider l’hormone de bouturage à se fixer sur la tige ( voir plus bas )

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    L’utilisation d’hormone de bouturage n’est pas indispensable, mais peut faciliter l’émission de racines. En tout état de cause, utiliser un sachet neuf, car l’hormone ne se conserve pas bien. Versez l’hormone dans un petit récipient.

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    Plongez vos boutures humides dans l’hormone, et tapotez les tiges afin d’ôter l’excédent.

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    5) Plantation<o:p></o:p>

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    A l’aide d’un petit morceau de bois, d’un stylo ou d’un tournevis, faites un trou dans le substrat. Cela permettra à l’hormone de ne pas être enlevée par frottement quand vous mettrez la tige en terre.

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    Ensuite, plantez votre bouture. Pour faciliter le stockage et l’arrosage, vous pouvez mettre plusieurs boutures dans une même bouteille. J’en mets pour ma part jusqu’à 3 par contenant.

    N’oubliez surtout pas d’étiqueter, car rien ne ressemble plus à une branche de rosier qu’une autre branche de rosier…et il est ensuite impossible de les différencier.

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    Certains jardiniers recouvrent le tout d’un film plastique, car les boutures aiment les environnements humides. J’ai placé les miens dans une mini-serre. Exposez-les à mi-ombre, ou dans un endroit très clair mais sans soleil direct.

     

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    Arroser régulièrement, et patientez. Si les feuilles jaunissent et tombent, rien d’alarmant. D’autres pousses prendront le relais plus tard. En revanche, si une branche noircit, enlevez-la immédiatement, car la bouture a échoué et la moisissure risque de gagner les autres tiges.

    Au printemps prochain, vous pourrez installer vos boutures dans un pot plus grand et individuel, et planter à l’emplacement définitif à l’automne suivant, soit un peu plus d’un an après la bouture de départ.

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    Voici pour finir deux exemples de boutures que j’ai réalisées en août 2006, et que je planterai cet automne.

     

                  Christophe Colomb ( Grimpant )

                    

     

                                                                                               et Mozart

                                                                                

     

    Maintenant, c'est à vous ! Bonne chance !


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