• Situé en Périgord, à quelques kilomètres de Sarlat, ce site reposant est axé sur l'eau et les plantes aquatiques. Le jardin se trouve d'ailleurs au bord de la rivière dordogne. Nombreux lotus et nymphéas. Visite libre du 1er mai au 30 octobre ( 9h à 20 h ).

     

    Reportage photo : cliquez ici.

    Site : http://www.jardinsdeau.com/

     


  • Le jardinage peut vous prendre comme ça...sans raison apparente. Tout a débuté le jour d'une visite au magnifique parc de Keukenhof, aux Pays-Bas. Des amis hollandais m'avaient conseillé d'aller y faire un tour. Je n'étais pas du tout dans l'esprit "jardin" à l'époque, mais me suis laissé tenter... La beauté du lieu a du faire remonter à la surface mon côté romantique, et tout s'est très vite enchaîné par la suite. Après une mutation professionnelle, je me suis retrouvé à vivre en pleine nature, dans le département du Lot-et-Garonne, près de Villeneuve-sur-Lot. Bénéficiant pour la première fois d'un jardin, j'ai commencé à planter quelques vivaces, mais j'étais surtout orienté vers les annuelles et les bulbes. Au commencement, ce petit coin n'était qu'un tas de remblai à la terre ultra argileuse, loin d'être achevé, mais il commençait cependant à offrir un certain charme, charme rehaussé par une campagne environnante sublimée par des vergers plantés de pruniers. En 2005, voici à quoi ressemblait les lieux.

     

     

    Un second déménagement a quelques kilomètres m'a fourni l'occasion de débuter un nouveau jardin, un peu plus grand. Peu à peu, j'ai découvert les rosiers ( dont je suis vraiment "fana" aujourd'hui ) puis les vivaces. Ce nouveau jardin, dont je m'occupe encore aujourd'hui, est devenu en quelque sorte un laboratoire d'essais. Je m'y fais la main, découvre de nouvelles plantes que j'y mets en place, y installe des structures pour les plantes grimpantes, etc...

    Le terrain fait environ 500 m2. Le sol est très caillouteux : cela rend les bêchages plutôt pénibles, mais assure un bon draînage. La terre est de très bonne qualité, riche et d'un consistance qui plaît beaucoup aux plantes ( toutes ou presque dépassent les hauteurs indiquées par les catalogues, ce qui peut parfois être un problème... ). Le pH semble neutre d'après les analyses de terre que j'ai effectuées grâce à un kit acheté en jardinerie ( cela reste approximatif mais permet de se faire une idée générale ).

    Pour ce qui est de la disposition, la maison est au centre du jardin, si bien qu'il y a un jardin devant et un autre derrière. Deux passages de chaque côté de la maison permettent de circuler d'un jardin à l'autre. L'ensemble est donc plutôt rectangulaire ( environ 15 mètres de large pour 30/35 mètres de long ). Chaque longueur du jardin est plantée d'une très grande haie de lauriers dont l'entretien est vraiment une corvée !

    Le jardin de devant.

    Les anciens propriétaires ou locataires avaient planté pas mal d'arbres dans cette partie : un grand érable aux couleurs automnales dorées magnifiques, un noyer dont les fruits agrémentent les salades vertes, une viorne boule de neige, un tamaris de printemps, une spirée, un althéa, un cotonéaster, un Ligustrum Lucidum ( troène ), plus deux ou trois arbustes que je n'ai pas encore clairement identifiés. Le jardin étant exposé est-ouest dans sa longueur, tous ces arbres et arbustes offrent donc un ombre dense et bienfaisante en été, mais cela limite les plantations.

     

    Un chemin goudronné mène au pied du garage et de la maison par laquelle on accède grâce à une petite allée que j'ai recouverte d'écorces de pin. Cette allée est maintenant bordées de deux massifs.

     L'un est un talus qui longe le garage et qui est exposé plein sud. En plus des plantes déjà en place ( rosiers, sauge de Graham ) , j'y ai installé d'autres végétaux ( rosier Mozart, lavatère arbustive "Barnsley", des lis blancs, des plantes couvre-sols, des bulbes, etc... ). L'ensemble est encore un peu jeune puisque certaines plantes n'ont été plantées qu'à l'automne dernier ( 2007 ).

    Un autyre massif longe l'allée, depuis le tamaris de printemps jusqu'à l'escalier qui mène à la terrasse. Pour mieux le délimiter, j'ai construit une petite barrière en bois ( bois de récupération de palettes ) que j'ai peinte en bleu; ainsi, même en hiver, un peu de couleur ( autre que le vert ) persiste au jardin. Dans ce massif, je n'avais au départ installé que des bulbes, mais je l'ai peu à peu enrichi de rosiers et de vivaces pour qu'il offre plus d'intérêt.

     

    Il n'y avait pas de haie de séparation entre le jardin et la petite rue en cul-de-sac qui le longe. J'en ai donc planté une, plus pour l'aspect décoratif qu'elle apportera que dans le but de me "cacher". Elle est composée de différentes espèces pour augmenter son intérêt : forsythias, cornouillers, genêt, chevrefeuille arbustif, viorne lantane, spirées, cognassier du japon, etc.... En bout de haie, à l'entrée du chemin, un rosier Ghislaine de Féligonde en forme libre. En attendant que les plantes se développent bien, je sème quelques annuelles pour que la haie ressemble à quelque chose.

     

    Autre massif à l'avant du jardin, celui qui est appuyé contre la haie de lauriers. Chaque année, au fil de mes progrès et de mes goûts, j'enlève ou rajoute des plantes. Il est maintenant planté de diverses vivaces, bulbes et arbustes ( glycine que j'essaie de mener en tige, coronille arbustive à la floraison jaune et parfumée, lilas, népétas, oeillets mignardises, dahlias, glaïeuls, impératoire 'Red Baron", oenothères siskiyou, etc... ).

     

    Au milieu du jardin, trône également un vieux et magnifique deutzia à la superbe floraison blanche. C'était l'endroit idéal pour le coin "repos". A l'aide de bois de récupération, j'ai donc confectionné un banc fixe que j'ai installé sous la ramure du deutzia et que j'ai encadré de deux mini-massifs.

     

    Dernier né, un grand massif orienté plein est. Il acceuille des rosiers, vivaces et bulbes. Il ne date que de l'automne dernier ( 2007 ) et n'offre donc pas encore grand intérêt, mais le printemps prochain devrait déjà le mettre un peu en valeur.

     

    SUITE  ...


  • Bien sûr, février n'est pas le meilleur moment pour faire des photos dans le jardin, mais c'est bien aussi de voir à quoi il ressemble, sa structure, juste avant que le printemps ne démarre. Les photos de cette section datent de 2007 et 2008.
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